La Cour suprême de Californie a maintenu, mardi 26 mai, le résultat d'un référendum interdisant les mariages homosexuels, mais a jugé que les dix-huit mille unions entre personnes du même sexe conclues auparavant dans l'Etat resteraient légales.
En mai 2008, la Cour suprême avait ouvert la voie aux unions légales entre personnes du même sexe en annulant un article du code civil jugé discriminatoire. Mais les opposants à ces mariages avaient réussi à convoquer un référendum pour inscrire leur interdiction dans la Constitution de l'Etat. Ce texte, appelé "proposition 8", avait été approuvé par un peu plus de 50 % des voix le 4 novembre, refermant la parenthèse pendant laquelle des couples homosexuels avaient pu légalement se marier.
Cinq Etats américains ont légalisé le mariage entre personnes du même sexe, quatre Etats du Nord-Est (Maine, Connecticut, Massachusetts et Vermont) et l'Iowa (Centre). Le New Hampshire (Nord-Est) a lui aussi franchi récemment un pas vers la reconnaissance du mariage homosexuel, qui a été adopté par un vote du Sénat. Il doit encore être approuvé par la Chambre des représentants. L'Etat de New York (Nord-Est) pourrait lui aussi légaliser prochainement le mariage entre deux personnes du même sexe.
LOS ANGELES. Par six voix contre une, la Cour suprême de Californie a validé, mardi 26 mai, la proposition 8, approuvée par les électeurs californiens le 4 novembre 2008, interdisant le mariage entre personnes de même sexe. Cette proposition est désormais inscrite dans la Constitution de l'Etat. Les 18 000 mariages de couples homosexuels déjà célébrés en Californie ne seront pas annulés. Kenneth Starr, l'avocat qui défendait le dossier de la proposition 8, a déclaré que la décision « réaffirme de façon retentissante le droit du peuple de Californie à amender la Constitution de l'Etat par un vote ». Dans la soirée, les gays ont défilé en nombre dans les rues de San Francisco et de San Diego, réclamant la liberté du mariage comme un droit civique et scandant « Egalité des droits maintenant », « Non à la haine ». « La Californie a toujours été à la pointe du changement social et maintenant nous voilà renvoyés à l'arrière de l'autobus », regrettait Kate, une jeune homosexuelle. Une banderole proclamait : « Déménageons dans l'Iowa », le dernier Etat américain à avoir autorisé le mariage homosexuel après le Massachusetts, le Maine, le Vermont et le Connecticut.
samedi 30 mai 2009
lundi 18 mai 2009
pas de baisse en vue... surtout en période de crise
SOS Homophobie pointe la "permanence" d'une homophobie "à tous les niveaux de la société", appelant les autorités à plus de vigilance à l'égard des violences visant la communauté gay et transsexuelle, en forte hausse sur internet, dans un rapport rendu public jeudi.
"La visibilité accrue des lesbiennes et des gays ne doit pas masquer la permanence et la violence d'une homophobie présente à tous les niveaux de la société", a souligné Jacques Lizé, président de SOS Homophobie, lors d'une conférence de presse.
SOS Homophobie a ainsi appelé les pouvoirs publics et les entreprises à se monter davantage vigilants.
Dans son rapport, l'association indique qu'en 2008, le premier motif des appels qui lui sont parvenus a concerné une fois encore le milieu professionnel (16% des 1.246 témoignages recueillis en 2008, contre 17% en 2007).
En revanche, la part des discours homophobes sur Internet (15% en 2008 contre 11% en 2007), marquée par une "très forte progression", constitue une nouveauté que pointent les rédacteurs du rapport. "C'est un lieu de l'anonymat où se déchaînent des propos homophobes d'une très grande violence", a déclaré en conférence de presse Jacques Lizé. "Internet est devenu un défouloir", a-t-il ajouté.
Tous les sites sont ainsi concernés, qu'il s'agisse de sites religieux, blogs, forums de discussions ou des réseaux sociaux comme Facebook où l'on trouve, par exemple, des groupes de "lutte contre l'homosexualité".
Des messages comme "ceci est un sodomite, c'est un pervers" ou "il était de mettre un point d'arrêt à la déferlante des pro-homos et à leur terrorisme intellectuel imbuvable", rapportés par 186 témoignages (soit 15% des appels et courriels reçus en 2008).
En 2008, les agressions physiques, qui ont sensiblement baissé par rapport aux six années précédentes, ont le plus souvent été le fait du voisinage (26% des cas), commis dans des lieux publics (25%) ou par la famille (15%). Ces violences ne ciblent pas seulement des homosexuels "avérés" puisque la seule apparence vestimentaire a été à l'origine d'agressions selon les témoignages.
A l'occasion de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, qui se déroule le 17 mai, plusieurs manifestations son prévues. Un colloque est organisé jeudi à l'Assemblée nationale et un rassemblement de rue interassociatif se tiendra dimanche à 16H00, à Beaubourg (1er arrondissement).
"La visibilité accrue des lesbiennes et des gays ne doit pas masquer la permanence et la violence d'une homophobie présente à tous les niveaux de la société", a souligné Jacques Lizé, président de SOS Homophobie, lors d'une conférence de presse.
SOS Homophobie a ainsi appelé les pouvoirs publics et les entreprises à se monter davantage vigilants.
Dans son rapport, l'association indique qu'en 2008, le premier motif des appels qui lui sont parvenus a concerné une fois encore le milieu professionnel (16% des 1.246 témoignages recueillis en 2008, contre 17% en 2007).
En revanche, la part des discours homophobes sur Internet (15% en 2008 contre 11% en 2007), marquée par une "très forte progression", constitue une nouveauté que pointent les rédacteurs du rapport. "C'est un lieu de l'anonymat où se déchaînent des propos homophobes d'une très grande violence", a déclaré en conférence de presse Jacques Lizé. "Internet est devenu un défouloir", a-t-il ajouté.
Tous les sites sont ainsi concernés, qu'il s'agisse de sites religieux, blogs, forums de discussions ou des réseaux sociaux comme Facebook où l'on trouve, par exemple, des groupes de "lutte contre l'homosexualité".
Des messages comme "ceci est un sodomite, c'est un pervers" ou "il était de mettre un point d'arrêt à la déferlante des pro-homos et à leur terrorisme intellectuel imbuvable", rapportés par 186 témoignages (soit 15% des appels et courriels reçus en 2008).
En 2008, les agressions physiques, qui ont sensiblement baissé par rapport aux six années précédentes, ont le plus souvent été le fait du voisinage (26% des cas), commis dans des lieux publics (25%) ou par la famille (15%). Ces violences ne ciblent pas seulement des homosexuels "avérés" puisque la seule apparence vestimentaire a été à l'origine d'agressions selon les témoignages.
A l'occasion de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, qui se déroule le 17 mai, plusieurs manifestations son prévues. Un colloque est organisé jeudi à l'Assemblée nationale et un rassemblement de rue interassociatif se tiendra dimanche à 16H00, à Beaubourg (1er arrondissement).

La police russe appliquera "strictement" la loi en cas de manifestation non autorisée, y compris une parade gay, en marge du concours de l'Eurovision prévu samedi à Moscou, a déclaré vendredi 15 mai un responsable du ministère de l'Intérieur, cité par l'agence Interfax.
"Au cas où se tiendraient des défilés non autorisés, qu'il s'agisse d'une gay parade ou d'autres événements, la police agira en application stricte de la loi", a déclaré ce responsable, Leonid Vedenov, directeur adjoint du département de la sécurité publique et commandant de police.
"Nous agirons comme nous agirions dans le cas de n'importe quel événement non autorisé", a-t-il ajouté.

Répression
Des militants de la cause homosexuelle ont l'intention d'organiser une "Gay parade", le jour de la finale de l'Eurovision, ce à quoi la mairie de Moscou s'oppose catégoriquement.
L'homophobie est encore très répandue en Russie, où l'homosexualité a cessé d'être un crime réprimé par le Code pénal en 1993.
A Moscou, les Gay Pride, organisées en 2006 et 2007 malgré l'interdiction de la mairie avaient été sévèrement réprimées ou s'étaient soldées par des actes de violence commis par des jeunes nationalistes.
Les militants de la cause homosexuelle réclament la démission de Iouri Loujkov, le maire de Moscou, qui a qualifié les parades gays d'"oeuvre de Satan" et d'"armes de destruction massive" de l'Occident contre la Russie.
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