mardi 31 mars 2009

Refuge

« Paris est un formidable lieu d'émancipation, mais c'est aussi une ville qui broie. » Franck Lopez est le délégué régional pour l'Ile-de-France du Refuge, une association qui accompagne les jeunes homosexuels en situation de rupture familiale. Implantée depuis 2003 à Montpellier, la structure vient d'ouvrir une permanence à Paris. Chaque mardi, une équipe de bénévoles reçoit et écoute jeunes garçons et filles, âgés de 18 à 25 ans et isolés du fait de leur homosexualité. « Nous recevons 300 demandes d'hébergement par an, note Nicolas Noguier, le président. La moitié vient de jeunes Franciliens. C'est pour cela que nous avons décidé de nous implanter ici, dans un premier temps par le biais d'une permanence. Leurs parcours sont très durs, souvent ponctués de périodes d'errance et de prostitution, ainsi que de prises de risque vis-à-vis du VIH. »

David, 23 ans, a quitté son village des Deux-Sèvres alors qu'il était tout juste majeur : « Mes parents ne m'acceptaient pas. Et je croyais que ce serait plus facile de vivre dans une grande ville, que l'homosexualité était mieux vue qu'à la campagne. » Nicolas Noguier confirme l'attrait de la capitale pour les jeunes gays de province. « Le problème, c'est que leur point d'ancrage à Paris n'est pas forcément solide, décrypte le président du Refuge. Du coup, ils décrochent et se retrouvent isolés. » Pour David, le décrochage a vite pris la forme d'un enchaînement de galères : « Je me faisais héberger par des mecs qui en échange voulaient du sexe. J'en suis sorti grâce au Refuge, qui m'a hébergé à Montpellier pendant deux mois. Mais depuis mon retour à Paris, je suis retombé dans la prostitution. »

Il y a un mois, Pedro a lui aussi fui une famille « rejetante », comme disent les bénévoles du Refuge. A 17 ans à peine, il a vadrouillé d'une adresse à l'autre avant de s'installer chez une amie, à Drancy (93). Où le frêle jeune homme s'est trouvé confronté à un autre obstacle : « Il y a une vraie homophobie dans la cité. Quand je sors, c'est la peur au ventre. » Pedro a laissé un message, il y a quelques semaines, sur le portable du Refuge. « Ils m'ont conseillé, écouté. Aujourd'hui, je voudrais trouver une formation, un logement, me sentir chez moi. »

Le Refuge, qui dispose de six appartements-relais à Montpellier, n'a pas encore d'hébergement à proposer aux jeunes comme David ou Pedro. « Nous sommes en discussion avec la région, nous avons bon espoir », confie Nicolas Noguier. En attendant, l'association planche sur une autre idée : la création d'une permanence destinée aux familles.

Lisa MARTIN

vendredi 27 mars 2009

Encore des frasques...

ORLÉANS - L'évêque d'Orléans a reconnu avoir commis une erreur en affirmant que le préservatif n'était pas entièrement fiable pour se protéger contre le sida.

Ses propos ont provoqué de vives réactions dix jours après ceux du pape Benoît XVI qui avait estimé, en se rendant en Afrique, que le préservatif n'était pas un moyen de combattre la pandémie, voire qu'il l'aggravait.




"La preuve est faite que le préservatif n'est pas une garantie à 100% contre le sida", a affirmé jeudi Mgr André Fort sur les ondes de France Bleu Orléans. "Vous savez très bien, tous les scientifiques le savent : la taille du virus du sida est infiniment plus fine que celle d'un spermatozoïde." (là il a raison spermatozoïde : 55µm, virus : 0.1µm)

"En conséquence, il faudrait faire figurer la mention "fiabilité incomplète" sur les boîtes de préservatifs, a-t-il ajouté, dressant un parallèle avec le tabac. "On met maintenant sur les boîtes de cigarettes 'Danger'."

Dans un communiqué diffusé vendredi, le diocèse d'Orléans explique le contexte dans lequel Mgr Fort s'est exprimé. Il prenait en compte un article de presse qui faisait état d'une étude "précisant que le préservatif n'était fiable qu'à 97% dans les meilleures conditions d'utilisation et à 87% dans les conditions communes telles qu'elles se présentent en Afrique".

"André Fort admet avoir commis l'erreur de parler de questions posées dans les études antérieures sur la perméabilité des préservatifs", dit le texte. "Il prend acte des déclarations expertes des spécialistes qui attribuent ces échecs à d'autres causes."

A Orléans, ville dirigée par l'UMP, l'opposition de gauche a vivement dénoncé les propos de Mgr Fort. "La remise en cause de la fiabilité du préservatif dans la lutte contre le sida est une contre-vérité honteuse, une erreur scientifique grave", dit un communiqué signé par les Verts, le PS et les élus apparentés.

Ils réclament le retrait des propos de Mgr Fort et la "condamnation officielle de cette théorie farfelue sans fondement scientifique".

Après les "propos gravissimes" du pape Benoît XVI, "un nouveau cap vient d'être franchi", estime pour sa part le Parti socialiste dans un communiqué publié à Paris.

"Ces propos sont non seulement faux mais également dangereux pour la santé publique", dit-il. "Seuls les contraceptifs de type préservatifs (masculin et féminin) protègent efficacement des MST et du sida (...). Le virus du sida ne peut pas traverser le latex (préservatif masculin) ou le polyuréthane (préservatif féminin)."

Le PS demande au gouvernement de prendre des "mesures exceptionnelles d'information visant à rétablir la vérité afin d'éviter qu'une rumeur aussi fausse et dangereuse ne puisse se répandre, notamment chez les jeunes adultes".

Mourad Guichard, avec Laure Bretton à Paris, édité par Gilles Trequesser






Des thérapeutes britanniques proposent encore au XXIe siècle des traitements pour aider des homosexuels à devenir hétérosexuels contre toute preuve que pareille démarche présente une quelconque utilité et ne soit pas nocive, selon une étude publiée, jeudi 26 mars, par la revue spécialisée BMC Psychiatry. De tels traitements étaient à leur apogée en Angleterre dans les années 1960 et 1970, mais il y a bien longtemps que l'orientation sexuelle homosexuelle ou bisexuelle n'est plus considérée comme une maladie mentale, notamment par l'Organisation mondiale de la santé.

"D'IMMENSES DÉGÂTS"

Outre son absence d'efficacité démontrée, ce genre de tentative "peut causer d'immenses dégâts", avertit M. King. "Il est donc surprenant qu'une minorité significative de praticiens offre encore ce type d'aide à leurs clients", explique-t-il. Un certain nombre de raisons sont avancées par les thérapeutes pour expliquer leur attitude, allant des opinions morales ou religieuses personnelles sur l'homosexualité jusqu'au désir d'aider des patients stressés par des discriminations.

Les chercheurs, spécialistes de santé mentale, ont également relevé un certain "degré d'ignorance" sur l'absence de preuve d'efficacité de telles thérapies. Le meilleur moyen d'aider ces patients est de leur montrer qu'il n'y a absolument rien de pathologique dans leur orientation sexuelle, selon M. King. C'est aux professionnels de la santé mentale et à la société de les aider à affronter les préjugés et discriminations dont ils sont l'objet, souligne-t-il.

BD



jeudi 26 mars 2009

Attention, extrêmisme


J'en arrive à ce point...


Vidéo trouvée sur Dailymotion.com provenant d'Act'Hope (grande imagination pour trouver un nom pareil à peine inspiré d'Act-Up!...).
Pour résumer : la chasse aux sorcières est ouverte.
De quel côté de la force vous retrouverez-vous?
La liberté de culte est-elle plus importante que la prévention contre le SIDA ? Commentez !

Lettre ouverte au pape

Votre Sainteté,

Votre déclaration dans l'avion vous conduisant en Afrique a jeté la consternation et a suscité de nombreuses réactions indignées du monde scientifique, politique, de malades du sida et des associations qui luttent au quotidien sur le terrain pour freiner l'épidémie et aider les malades.

Pourquoi ?

Parce que cette déclaration est contredite par les résultats de vingt-cinq ans de recherche scientifique. Ces études montrent que le préservatif est une barrière imperméable aux agents infectieux sexuellement transmissibles (1). Les normes internationales de fabrication de cet outil de prévention lui assurent la plus grande efficacité.

L'analyse globale de près de 140 articles scientifiques consacrés au suivi de couples où l'un des deux partenaires est séropositif démontre de manière irréfutable que l'utilisation régulière du préservatif permet de réduire d'au moins 90 % le risque de transmission du VIH, mais également d'autres maladies sexuellement transmissibles (2).

Ces recherches montrent aussi que l'utilisation du préservatif et les campagnes de prévention et d'éducation sexuelle ont été, et restent, le principal frein à l'extension de l'épidémie dans le monde entier, y compris en Afrique ou en Asie. Au Brésil, la politique de promotion et de distribution de préservatifs dans la population générale a par exemple fortement contribué au contrôle de l'épidémie.

Parce que votre déclaration relève d'un cynisme insupportable. Vous ne pouvez pas ignorer que, sur les 33 millions de personnes vivant avec le VIH, près de 22 millions vivent en Afrique, là même où vous avez souhaité vous exprimer sur cette question du sida. Vous savez que, sur les 2,7 millions de personnes qui se sont infectées par le VIH en 2007, 45 % ont entre 15 et 24 ans. C'est cette jeunesse, de laquelle vous espérez tant être écouté, que votre position risque, entre autres, d'exposer à un risque accru d'infection par le VIH. Votre position sur cette question est dangereuse pour l'humanité.

Parce que vous ne pouvez pas ignorer que les vingt-cinq dernières années de lutte contre cette épidémie ont été marquées par des batailles scientifiques, mais aussi politiques. Votre position, évidemment idéologique, vous associe à ceux qui portent sur la conscience une lourde responsabilité. Personne n'ignore que la négation du rôle du VIH dans le sida par le président Thabo Mbeki a retardé l'introduction des traitements antirétroviraux en Afrique du Sud, entraînant la mort de près de 300 000 personnes.

Nous avons l'espoir qu'à nouveau nos collègues et les malades qui luttent au quotidien contre l'épidémie ne se laisseront pas détourner de leur combat par des déclarations qui témoignent d'un retard tragique dans la prise en compte de l'urgence et de la gravité de la situation.

Nous savons tous que l'utilisation du préservatif doit se situer dans une démarche globale de prévention, qui intègre l'information sur la maladie, l'accès aux traitements et, plus largement, des mesures individuelles de réduction des risques.

Mais nous savons aussi que votre rang vous permet de consulter les experts les plus éminents avant de vous exprimer publiquement sur une épidémie qui a déjà touché 60 millions de personnes et tué 25 millions d'entre elles. Ces avis auraient dû vous éviter cette prise de position aux conséquences dramatiques, qui, n'en doutons pas, marquera votre pontificat. Il est encore temps de revenir sur vos propos, pour le bien des hommes et des femmes d'Afrique et du monde entier.


Bertrand Audoin, directeur exécutif de Sidaction ;

Françoise Barré-Sinoussi, chercheuse en virologie à l'Institut Pasteur, lauréate du Prix Nobel de médecine 2008 ;

Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales ;

Yves Levy, président du conseil scientifique de Sidaction.

1. "Information note on effectiveness of condoms in preventing sexually transmitted infections including HIV". Who/Unaids, Geneva, August 2001.

2. "Effectiveness of male latex condoms for HIV/STD prevention". National HIV Prevention Conference. Abstract T1-C1301. Atlanta, 2003.


Liste des GayPride 2009 (FR)








Angers 16 mai
Biarritz 20 juin
Bordeaux 13 juin
Caen 3 juin
Lille 6 juin
Lyon 20 juin
Marseille 4 juillet
Montpellier 6 juin
Nancy - Lorraine 6 juin
Nantes 30 mai
Paris 27 juin
Rennes 13 juin
Toulouse 20 juin


jeudi 19 mars 2009

SIDA, Pape, et autres réactions



Deux jours après les propos du pape sur le préservatifs, les réactions d'indignation ne cessent d'affluer du monde entier. Au cœur de la problématique, le Programme des Nations unies sur le sida (Onusida) a déclaré mercredi que les préservatifs étaient une composante «essentielle» de la lutte contre la maladie. «Avec plus de 7.400 infections supplémentaires chaque jour, le monde ne peut arrêter l'épidémie du sida sans mettre un terme aux nouvelles infections au VIH», a-t-elle ajouté. Pour l'organisation, il n'existe pas de «mesure magique» qui permettrait à elle seule de juguler l'épidémie.

Au premier jour de sa visite en Afrique, Benoît 16 avait déclaré mardi 17 mars que l'on ne pouvait «pas régler le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs» et que, «au contraire, (leur) utilisation aggravait le problème». Le pape a estimé que la solution passait par «un réveil spirituel et humain» et l'«amitié pour les souffrants», déclenchant une vaste polémique à travers le monde.

L'Espagne envoie des préservatifs en Afrique

Paris a exprimé sa «très vive inquiétude», Bruxelles sa «consternation», Amsterdam sa «stupéfaction» et le Fonds mondial sur le sida son «indignation». L'Espagne a annoncé qu'elle allait envoyer un million de préservatifs en Afrique «pour lutter contre la propagation du VIH-sida». «Le préservatif s'est avéré un élément nécessaire des politiques de prévention et une barrière efficace contre le virus, selon les études de laboratoires», commente-t-il.

Rama Yade, secrétaire d'État française chargée des droits de l'Homme, s'est dite personnellement «ahurie» par les propos «régressifs» tenus par le pape «qui remettent en cause l'esprit et la pratique d'un combat de plusieurs décennies». «C'est un coup porté à tous ceux et celles qui se battent au quotidien pour faire reculer la maladie. Le vrai débat, c'est un débat de santé publique sur le sida, ce n'est pas un point de doctrine théologique. Quand on voit les ravages de la maladie, en Afrique notamment, on doit traiter le problème (...): oui naturellement, oui absolument au préservatif, car il préserve la vie», a encore déclaré la secrétaire d'État, d'origine sénégalaise. Interrogée sur Europe 1 sur les propos de la ministre du Logement Christine Boutin, catholique pratiquante, qui a déclaré qu'il n'était «pas drôle de mettre le préservatif», elle s'est contentée de répondre: «Je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire, c'est son point de vue personnel. Ce que je sais, c'est que le préservatif est là pour préserver la vie.»

«Tombé des nues», «choquée»...

«Je suis tombé des nues en entendant les déclarations de Benoît XVI en matière de lutte contre le sida, un des fléaux les plus terribles qui soit», a déclaré Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP et ancien ministre de la Santé, qui fut l'initiateur du préservatif à 20 centimes d'euros. «On a besoin de se protéger et on a besoin aujourd'hui de messages de prévention», a-t-il ajouté.

François Bayrou a jugé ces propos «irrecevables pour quelqu'un qui a la certitude que la première responsabilité que nous partageons tous, et singulièrement les chrétiens, c'est la défense de la vie», a déclaré le président du MoDem, qui se dit catholique pratiquant.




«Je suis profondément choquée», a déclaré Ségolène Royal (PS), pour qui «il y a à travers le monde 33 millions de personnes qui sont touchées par le sida». «Je crois que la responsabilité de tout chef religieux, quel que soit sa religion, c'est de défendre le principe de vie et certainement pas d'engager les êtres humains vers la mort. (J'observe) avec satisfaction aussi que les catholiques élèvent la voix et prennent leurs distances par rapport à cette prise de position» du souverain pontife, a-t-elle ajouté.




(Avec AFP)




Le RC Lens soutient AIDES dans sa lutte contre le sida. Dans le cadre de la politique citoyenne du Racing club de Lens, le président Gervais Martel a accepté d’associer le club à la lutte contre le sida. Le Racing Club de Lens est le premier club de football en France à apporter son soutien à cette association reconnue d’utilité publique. A l’occasion du match Lens-Ajaccio, de ce vendredi 13 mars 2009, à Bollaert, de courts spots de l’association AIDES enregistrés notamment par Didier Drogba, des rugbymen du XV de France et Line Renaud seront diffusés sur les écrans géants du stade.



Par ailleurs, le RC Lens a décidé de soutenir activement AIDES dans sa lutte contre le sida grâce à la commercialisation d’un préservatif siglé RC Lens, lancé à l’occasion de ce même match. Ce produit sera en vente dès le vendredi 13 mars 2009, à la Boutique Emotion Foot du Stade Bollaert, à Lens, et sur le site de vente à distance : www.emotionfoot.com. Ce produit, disponible en trois couleurs (blanc, argent ou or) est aussi en cours de référencement dans les différents circuits de distribution.



Peu avant la rencontre Lens-Ajaccio, et afin de présenter ce partenariat, une conférence de presse a été organisée en présence de Stéphane Desreumaux, Directeur général du Racing chargé des ressources humaines et des filiales, d’Olivier Denoué , Directeur général délégué de l’association AIDES, et Stéphane Callieja de la société Callvin, fabricant des préservatifs. Stéphane Desreumaux a ainsi pu exprimer la volonté du Racing club de Lens de s’associer à AIDES à l’occasion de ses 25 ans de lutte contre le SIDA, et de mettre tous ses moyens de communication au service de cette cause en commercialisant un préservatif – « symbole de cette lutte » – aux couleurs du club, l'intégralité des roylaties étant reversées à l'association. Olivier Denoué a remercié le RC Lens pour cette proposition, en expliquant, avec fierté et émotion, l’importance de voir s’associer à ce combat, un club de football comme le RC Lens, avec ses valeurs de solidarité et son impact international, notamment en Afrique.

Sidaction : post spécial



PAROLES :
(Chorus)
Sugar baby love
Sugar baby love
I didn’t mean to make you blue
Sugar baby love
Sugar baby love
I didn’t mean to hurt you

All lovers make the same mistake
Yes, they do
Yes, all lovers make
Make the same mistake
Cause me and you

(Chorus)

People, take my advice
If you love someone
Don’t think twice

Love you baby love
Sugar baby love
Love her anyway
Love her everyday

mercredi 18 mars 2009

Comme les irresponsables vont toujours par paire...

La ministre du Logement, Christine Boutin, a assuré mercredi, après les déclarations du pape Benoît XVI, selon lequel l'usage du préservatif "aggrave" le problème du sida, que ce n'est "pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

Mme Boutin, catholique pratiquante, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, a dit mardi sur RTL: "je pense que ce n'est pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

"Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique", a affirmé la ministre.

En matière de préservatif, "chacun fait comme il peut et comme il veut", a ajouté Mme Boutin, affirmant: "n'attendez pas du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif".

Je me demande dans quel monde vivent ces personnes (Le Pape et Mme Boutin).

Propos irresponsables

Le Quai d'Orsay a exprimé sa "très vive inquiétude" après les déclarations du pape contre l'usage du préservatif. Le directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida demande à Benoît XVI de "retirer ses propos".


Les propos du pape à son arrivée en Afrique sur l'utilisation du préservatif qui aggraverait le problème du sida suscitent l'indignation en France, mercredi 18 mars, tant dans les milieux politiques que chez les scientifiques et les associations.
Le ministère des affaires étrangères a exprimé la "très vive inquiétude" de la France devant des propos qui mettent en danger "les politiques de santé publique et les impératifs de protection de la vie humaine". La France estime "qu'avec l'information, l'éducation et le dépistage, le préservatif est un élément fondamental des actions de prévention de la transmission du virus du sida".
Benoît XVI a déclaré mardi que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs" et que, "au contraire (leur) utilisation aggrave le problème".

"Il y en a assez de ce pape"
Le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, Michel Kazatchkine, a exprimé sa "profonde indignation" et a demandé au pape de "retirer ses propos, et clairement", les jugeant "inacceptables".
"Ce pape commence à poser un vrai problème", a déclaré l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, (UMP) tout en se déclarant catholique et "attaché aux valeurs chrétiennes".
Pour lui, ces propos -une "contre-vérité"- venant après la levée de l'excommunication d'un évêque intégriste ayant tenu des propos négationnistes et l'excommunication d'une mère ayant fait avorter sa fillette violée au Brésil, donnent l'impression que le pape vit "dans une situation d'autisme total".
A l'autre bout de l'échiquier politique, la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a qualifié ces déclarations d'"irresponsables" et de "criminelles".
Daniel Cohn-Bendit, député européen des Verts, a estimé que les propos du pape constituaient "presque un meurtre prémédité". "Il y en a assez maintenant de ce pape", a-t-il lancé.
Le président de l'association Elus locaux contre le sida, Jean-Luc Romero, "totalement scandalisé et sidéré" a évoqué "un message de mort adressé aux Africains". "Faudrait-il rappeler (au pape) que le seul vaccin disponible reste aujourd'hui le préservatif?", a-t-il dit.

"Des années de travail remises en cause"
Le directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida, Jean-François Delfraissy, s'est dit "catastrophé par ce type de message extrêmement contre-productif alors même que le pape arrive dans le continent africain, le continent le plus touché par l'épidémie".
"L'épidémie continue de façon massive, avec 3,5 millions de nouvelles contaminations par an, essentiellement dans les pays du sud" et "quasi exclusivement par voie sexuelle" a rappelé le Pr Delfraissy.
Pour Médecins du monde, il s'agit de "paroles gravissimes quand on voit l'impact que ce type de message peut avoir en Afrique". "Ce sont des années de travail qui sont remises en cause et surtout ce sont des millions de gens qui vont être contaminés à cause de ces déclarations".
Les propos du pape sur le préservatif témoignent d'un "décalage avec la vie des gens", a estimé Sidaction. "Partout en Afrique, on travaille avec des religieux et des religieuses (...) qui savent que c'est le seul moyen de prévention".

Tout en affirmant que le pape n'avait fait qu'exprimer "l'idéal" catholique de fidélité et d'abstinence et qu'il n'entrait pas "dans les situations concrètes", l'évêque de Gap Jean-Michel Di Falco a admis que si l'on ne parvient pas à vivre "l'idéal" de la fidélité, "on ne doit être ni criminel, ni suicidaire et on doit utiliser le préservatif".

Campagne : journée internationale de lutte contre l'homophobie




http://www.homophobie.org/utilisateur/documents/homophobie/pamphlet2009.pdf
http://www.homophobie.org/utilisateur/documents/homophobie/depliant2009.pdf

Reportage statut beau-parent

mardi 17 mars 2009

BD

Justice

Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné à six mois de prison ferme, le 13 mars, cinq Sétois âgés de 22 à 28 ans, qui cumulaient déjà de trois à sept condamnations chacun. Ils ont été reconnus coupables d'agression homophobe sur deux gays, au matin du 1er janvier 2009 à Sète (Hérault), au sortir d'une boulangerie. Après avoir volé leurs croissants et découvert magazines et flyers gays à l'arrière du véhicule des deux victimes, ces cinq jeunes ont mimé une sodomie et les ont, sans autre motif, roués de coups au visage et dans les côtes. Résultat: un et quatre jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).

Arrêtés grâce à l'enregistrement d'une caméra de vidéosurveillance, les auteurs des faits ont nié le caractère homophobe de leur geste lors d'une première audience, le 9 janvier dernier, ce qui a conduit le tribunal à requérir le visionnage du film. Ce film, diffusé au moins trois fois au cours de l'audience de renvoi du 13 mars, a révélé l'extrême violence de l'agression qui semble avoir particulièrement marqué le prétoire et levé tout doute sur les intentions homophobes des agresseurs, au point que le procureur général a requis neuf mois de prison ferme.

Me Darrigade, avocat des victimes, absentes à l'audience parce qu'encore trop marquées par l'agression, était aussi le conseil du Collectif contre l'homophobie (CCH) qui s'était constitué partie civile. Il a rappelé aux cinq jeunes que le CCH se battait pour l'égalité des droits et a lâché un tonitruant : «On la revendique aussi pour vous!» Les avocats des jeunes ont tenté de les faire échapper à la circonstance aggravante d’homophobie, sans succès.

Les cinq accusés devront solidairement verser 250 euros à chacune des victimes et 2.000 euros d'acompte sur les dommages-intérêts. Le CCH obtient 1 euro symbolique et 500 euros pour frais d’avocat. En septembre prochain, une audience au civil déterminera le reste des dommages et intérêts dus aux victimes au titre des préjudices corporels et psychologiques définitivement évalués.

Fashionned style

Minimaliste

Vivement cet été !



Berlin, ville moderne




Afin de lutter contre l'homophobie, la ville de Berlin diffuse en ce moment ces affiches : "L'amour mérite le respect."

Adoption : et d'1...

Le Parlement danois a donné son feu vert mardi, à une courte majorité, à l'adoption d'enfants danois et étrangers par les couples homosexuels, a-t-on appris de source parlementaire.

Le projet de loi déposé par un député non apparenté, Simon Emil Ammitzboell, a été adopté par 62 voix pour contre 53.

Le gouvernement libéral conservateur et son allié parlementaire, le Parti du peuple danois (extrême droite), y étaient opposés. Mais les libéraux ont laissé leurs députés libres de leur choix, permettant ainsi à certains réfractaires de voter avec l'opposition, lui garantissant ainsi une majorité à ce projet de loi controversé.


"C'est un grand pas de fait, et l'avant-dernier obstacle qui est levé sur la voie de l'égalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels", a déclaré à l'AFP M. Ammitzboell, espérant que "dans un avenir pas trop lointain, le Danemark autorisera les homosexuels à se marier à l'église".

Le Danemark a été le premier pays au monde à autoriser le mariage civil des homosexuels à la mairie en octobre 1989, leur accordant les mêmes droits que les hétérosexuels à l'exception de l'insémination artificielle et l'adoption.

Le ministre conservateur de la Justice, Brian Mikkelsen, a qualifié pour sa part cette loi de "symbolique et dénuée de sens", car aucun des pays avec lequel coopèrent les agences danoises d'adoption ne voudra autoriser l'adoption de ses enfants par des couples homosexuels.

Un point de vue rejeté par l'opposition, à l'instar de M. Ammitzboell, convaincu "que les choses bougent, et qu'en Afrique du Sud par exemple, on commence à être ouvert à l'adoption d'enfants par les homosexuels".

"Nous pensons conclure des accords bilatéraux, pays par pays, et nous espérons que dans cinq à dix ans certains seront assez progressistes pour accepter l'adoption d'enfants par les homosexuels", a-t-il ajouté.

Malaise en milieu scolaire

Selon une étude, rendue publique mercredi 4 mars, par le MAG (Mouvement d’affirmation des jeunes gays, lesbiennes, bi et trans), c'est en milieu scolaire que les jeunes gays souffrent le plus de l'homophobie. Pour comprendre le ressenti de ces adolescents, l'association a mis en ligne un questionnaire, qui a été rempli par deux cent soixante-cinq jeunes de 14 à 21 ans.

Beaucoup n'éprouvent plus le besoin de cacher leur orientation sexuelle : 30 % des sondés affirment que tout leur lycée est au courant, seuls 15 % ne l'ont dit à personne. Les auteurs précisent que "ces chiffres cachent des réalités variées selon les zones géographiques et la classe d'âge des répondants".

Car malgré la volonté de ces jeunes de s'affirmer, certains chiffres traduisent un réel malaise : 42 % des sondés ont du mal à assumer leur homosexualité, 20 % ont déjà fait une tentative de suicide. "Et le milieu scolaire (...) n'est décidément pas fait pour les aider à s'épanouir", ajoute l'association. Dans leur établissement, 42 % des répondants affirment avoir été témoins d'homophobie envers un autre élève, et 27 % disent en avoir été victimes eux-mêmes.

L'association reproche à l'encadrement scolaire de ne pas lutter assez contre les discriminations, de ne pas sensibiliser assez les élèves. Si 90 % des sondés ont suivi des cours d'éducation sexuelle, seuls 29 % de ces cours abordaient l'homosexualité. Plus grave : les adolescents gays ne font pas confiance à leurs encadrants. En cas d'agression homophobe, 40 % des sondés n'iraient pas en référer à un membre de l'équipe pédagogique. Pour 21 % des jeunes interrogés, le personnel des établissements est homophobe.


Cette enquète permet au MAG de réiterer ses demandes : des opérations de sensibilisation auprès des élèves, une formation des personnels et l'affirmation du refus des discriminations dans les règlements intérieurs.

Protégez-vous !

La capitale fédérale américaine Washington est touchée par une épidémie de sida, selon une étude publiée lundi par les services de santé de la ville. A la fin de l'année 2008, quelque 3 % des habitants âgés de plus de 12 ans étaient atteints du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) responsable du sida, selon cette étude.

Il y a 2 984 porteurs du virus pour 100 000 habitants, souligne le Washington Post, - soit 15 120 personnes infectées - selon le rapport épidémiologique de 2008. Par comparaison, le taux d'infection à Washington, qui compte près de 600 000 habitants, est supérieur à celui de pays plus pauvres et moins développés. "Nos taux sont supérieurs à ceux de l'Afrique de l'Ouest", a dit Shannon Hader, qui suit l'évolution du VIH pour Washington D.C. "Nous avons le même niveau que l'Ouganda et que certaines zones du Kenya".

Les personnes les plus touchées sont les Noirs et les adultes âgés de 40 à 49 ans (environ 7 % de séropositifs dans ces deux groupes). A l'opposé, les femmes blanches (0,2 % de séropositifs) et les femmes hispaniques (0,7 %) sont nettement moins touchées. "Pour certains, 3 % de personnes vivant avec le virus du sida peut sembler un chiffre faible. Mais en comparaison moins de 0,5% des Américains en général vivent avec le cancer", souligne l'étude.

L'étude rappelle également que l'Onusida et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain définissent une épidémie comme "généralisée et grave quand le pourcentage des malades parmi les habitants d'une zone géographique précise dépasse 1 %". Or, "le taux moyen sur le District [de Columbia, où se trouve Washington], est trois fois supérieur", remarque l'étude, ajoutant que ce taux est vraisemblablement encore supérieur étant donné qu'un grand nombre de personnes ignorent qu'ils sont porteurs de la maladie.


Selon l'étude, les principaux modes de transmissions sont les rapports homosexuels masculins non protégés (près de 4 cas sur 10), les rapports hétérosexuels non protégés (28 %), puis l'utilisation de seringues usagées par les toxicomanes (18 %).

Credo in unnum Deum...

BORD DE L'AVION DU PAPE (Reuters) - L'usage des préservatifs ne peut enrayer la diffusion du sida, a déclaré mardi le pape Benoît XVI, qui entame une visite en Afrique.

"Le problème ne peut être vaincu par la distribution de préservatifs. Cela ne fait que l'aggraver", a-t-il dit aux journalistes à bord de l'avion qui le conduisait au Cameroun et en Angola pour la première visite en Afrique de son pontificat.

Le sida a tué plus de 25 millions de personnes depuis le début des années 1980, la plupart dans les pays d'Afrique subsaharienne.

Pour l'Église catholique, la fidélité dans le mariage, la chasteté et l'abstinence sont les meilleurs moyens de combattre la maladie.

Lors du vol vers le Cameroun, le pape a également démenti les informations de la presse italienne selon lesquelles la récente levée de l'excommunication de quatre évêques traditionalistes, dont le négationniste Richard Williamson, l'aurait laissé quelque peu isolé au Vatican. "C'est un mythe", a-t-il dit.

Philip Pullella, version française Guy Kerivel.

lundi 16 mars 2009

Extraits d'une interview entre JM Nesme et un quotidien (Le Journal de Saône-et-Loire)

Le Journal de Saône-et-Loire. - Comment vous est venue l'idée de cette entente parlementaire signée par 174 députés de droite ? (la peur de l'autre)?
Jean-Marc Nesme. - « Tout simplement parce que c'est un problème de société fondamental qui va être au cœur du débat politique lors de la Présidentielle de 2007. C'est même devenu un objet politique pour le PS qui s'est prononcé, à travers ses différentes motions, unanimement pour l'adoption par les couples homosexuels, lors de son congrès du Mans. Et tout le monde semble trouver cela normal. Dans les médias notamment. Je voulais simplement qu'un débat de cette importance ne soit pas réservé à de simples « initiés ». Qu'il soit mis sur la place publique et que tout le monde puisse en débattre.
Car sur cette question, les avis sont très partagés dans l'opinion publique et cela dépasse largement le simple clivage de l'électorat classique de la gauche, comme de la droite. Je souhaitais que l'on mette un frein à cette dictature de la pensée unique pro-gay qui sévit partout actuellement. Et même à droite : j'ai par exemple été scandalisé par la prise de position de Roselyne Bachelot qui est la secrétaire nationale de l'UMP pour les questions de société et qui s'est prononcée pour l'adoption par les couples homosexuels quelques jours après le mariage d'Elton John en Angleterre ! Elle aurait dû consulter les Parlementaires avant. »
Le JSL. - A l'inverse, vous ne semblez pas scandalisé d'avoir parmi les signatures du manifeste, Christian Vanneste, actuellement en procès pour avoir déclaré que l'homosexualité est « une menace pour la survie de l'humanité. ?
J.-M. Nesme. - « La justice va faire son travail. Pour l'instant, il n'a pas encore été jugé coupable. On ne me parle que de Christian Vanneste, mais il y a quand même 173 députés en tout qui ont signé avec moi ce manifeste. Et je me suis de toute façon donné pour principe de ne pas porter de jugement sur mes collègues. »
Le JSL. - Autre élément qui peut choquer dans vos déclarations, c'est lorsque vous jugez « l'homoparentalité incompatible avec les Droits universels de l'homme » ?
J.-M. Nesme. - « Écoutez, je n'invente rien ! C'est écrit noir sur blanc dans l'article 23 de la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948 : le droit de se marier est reconnu à l'homme et à la femme. Je n'ai rien de plus à ajouter que ce qui est écrit dans des textes qui existent déjà. » sans oublier l'article 1er M. le Député...
Le JSL. - Donc pour vous, un enfant doit d'abord être le fruit d'un mariage. Ce qui revient à dire que vous êtes pour la filiation biologique, et par extension juridique. Mais que faites-vous de la filiation sociale qui permettrait de reconnaître que l'enfant soit élevé par tel ou tel couple, gay ou lesbien par exemple ?
J.-M. Nesme. - « Cette solution n'est pas bonne car, sous prétexte de lutter contre une discrimination, on en accepterait une autre entre les enfants dont certains se trouveraient privés d'un père et d'une mère avec une filiation vraiment lisible. Ce qui provoquerait chez l'enfant des difficultés pour s'identifier et structurer sa personnalité. Le mariage est le seul modèle qui concilie pour l'enfant les trois filiations à la fois. C'est donc le meilleur pour l'enfant. » de quel droit divin sait-il ce qui est bon pour un enfant ou pas? c'est vrai, il est meilleur pour un enfant de se faire élever par un couple où la mère est alcoolique et où le gamin est battu par son père
Le JSL. - A l'échelle européenne, n'avez-vous quand même pas peur d'isoler encore un peu plus la France sur cette question, après le Non à la Constitution. Des voisins européens ont déjà légalisé l'adoption par un couple homosexuel comme en Espagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en Belgique ?
J.-M. Nesme. - « Sur vingt-cinq pays européens, seulement cinq ont pris cette direction. Il y a 191 États dans le monde qui sont membres de l'ONU. Pour le moment, cela ne fait donc que cinq pays sur 191. Quelle image donnerions-nous aux 186 autres si la France prenait le même chemin que ces cinq-là ? » Elle aurait au moins le courage d'être progressiste comme ses homologues européens...
Le JSL. - Pour conclure, bien que sur le fond, vous sembliez déterminé sur cette question de l'homoparentalité, pensez-vous qu'il y avait une telle urgence à lancer cette initiative alors que la Mission sur la famille et les droits de l'enfant, dont vous êtes membre, allait rendre un rapport détaillé dans deux semaines ?
J.-M. Nesme. - « Nous avons voulu créer l'effet de surprise avec mes collègues (un effet de surprise en politique...intéressant la maturité) pour que dans un débat où tout semblait joué d'avance, le public se réapproprie cette question qui nous concerne tous, car il s'agit d'abord de l'enfance. En plus, il y avait de plus en plus de déclarations des partisans de l'adoption, comme celle de Patrick Bloche, président de la Mission d'information dont je fais partie. Il n'y a donc pas de raison que ceux qui soient contre l'homoparentalité ne puissent pas s'exprimer. Et c'est parfaitement réussi puisque dans un très récent débat télévisé où j'échangeais mon point de vue avec celui de Martine Gross, présidente d'honneur de l'association des Parents et futurs parents gays et lesbiens, il s'est avéré que 78 % des téléspectateurs qui ont appelé pour donner leur opinion, étaient d'accord avec moi. » Il y en a ras le bol qu'on décide pour les autres. Le jour où je voudrais pouvoir l'avoir... et le sondage téléphonique ils ont appelé l'annuaire du 16ème?

en bleu italique : commentaires perso
en rouge : ce qu'il faut retenir

Sexy Man


no comment !

trop de RPM ?


Le RPM est une activité sportive promue par Les Mills. Moi et quelques amis en sommes de fervents participants. petit clin d'oeuil.